KAGAMI BIRAKI 鏡開き |
Le Kagami Biraki était à l’origine un des rites qui ponctuaient l’année dans les familles de la noblesse d’épée. Le 20 janvier, les hommes ouvraient le coffre qui renfermait les attributs de leur appartenance à la classe des guerriers (armure, casque, armes) et les déployaient. Les femmes plaçaient sur leur coiffeuse, en guise d’offrandes, de la bouillie de haricots rouges et des gâteaux de riz appelés Kagami Mochi. On appelait cela, à l’origine, le Kagami Wari, à cause des Mochi, forts durs, qu’il fallait rompre à la main ou au marteau pour pouvoir les manger. Mais le 20 janvier 1651 mourut le shogun Iemitsu, troisième de la lignée. On changea donc, dès 1652, la date de la cérémonie pour qu’elle ne corresponde pas à l’anniversaire de cette mort. On la fixa au 11 janvier, l’associant à un autre rite, le Kura-Biraki. Le Kura étant le grenier à riz, il s’agissait en fait de la reprise officielle du travail pour la nouvelle année. Naissait alors la cérémonie du Kagami-Biraki qui célébrait symboliquement le renouveau de la vie, de la clarté, de la naissance, en cette période de froid et de ténèbres. |